Ce mercredi 28 septembre (21h10), France 2 propose de (re)voir « T’en fais pas, j’suis là », un téléfilm dans lequel Samuel Le Bihan incarne avec sincérité un père de famille qui va devoir élever seul son fils atteint d’autisme.
Une histoire qui fait directement écho à la vie personnelle de l’acteur, à l’origine de ce long-métrage. Car à la ville, le comédien est en effet le papa d’une petite Angia, qui fêtera ses 11 ans à la fin de l’année, elle-même autiste. Une fille dont il a souvent dit dans les médias qu’elle lui a « appris à aimer, à devenir meilleur ». Le Bihan a donc participé à l’écriture de cette fiction, et avait déjà sorti un roman. « Un bonheur que je ne souhaite à personne » (Flammarion), qui évoque sa relation avec sa fille autiste.
Synopsis du film
Jonathan Rivière est un avocat d’affaires réputé. Il est également père d’un enfant autiste, Gabriel. Celui-ci a 12 ans quand son papa, jusque-là absent, doit par la force des choses s’occuper de lui. Le film de Pierre Isoard parle avec tendresse et parfois avec humour de l’impact que peut avoir la confrontation avec l’autisme sur les gens. Sans tomber dans le drama, on y ressent la détresse et l’isolement que peuvent ressentir ces familles.
Samuel Le Bihan, un acteur très engagé !
Samuel Le Bihan est un comédien confirmé, nommé aux Césars pour son rôle de l’officier Norbert dans Capitaine Conan (1996) de Bertrand Tavernier, et célèbre pour ses prestations dans Vénus Beauté (1999) de Tonie Marshall ou Le Pacte des Loups (2001) de Christophe Gans. Mais c’est aussi un citoyen particulièrement engagé.
En 2018, il fonde la plateforme Autisme Info Service, pour aider les personnes autistes et leurs proches sur le sujet. Parallèlement à sa carrière d’acteur, Samuel Le Bihan trouve parfois le temps de réaliser des reportages à travers le monde sur des sujets qui lui tiennent à coeur. Comme au Darfour, au Libéria, en Haïti ou en Mongolie pour l’association Action contre la faim. Il sensibilise ainsi le monde sur les questions de pauvreté qui frappent de plein fouet certains pays. En 2014, il a également créé l’association Earthwake afin de lutter contre la pollution plastique.
Julien Penna